« Le blocage de réseaux sociaux, de moteurs de recherche, de services de courrier électronique et de sites d'information est contraire à notre vision commune de la liberté d'expression et celle de la presse », a indiqué M. Jagland dans un communiqué de presse.
Pour sa part, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a reproché au Président Piotr Porochenko d'avoir porté un coup à la liberté des médias dans son pays.
« Il s'agit d'une impardonnable violation du droit des Ukrainiens à recevoir des informations selon leur propre choix. L'UE et d'autres partenaires étrangers de l'Ukraine doivent l'appeler immédiatement à révoquer cette décision », a déclaré Tanya Cooper, spécialiste de l'Ukraine à HRW, dénonçant une « attaque cynique et politiquement motivée ».
Mardi 16 mai, M. Porochenko a élargi la liste des personnes physiques et morales russes visées par les sanctions de Kiev. L'Ukraine a notamment imposé des restrictions à l'égard de plusieurs médias russes et des réseaux sociaux très populaires VKontakte et Odnoklassniki.
Le groupe Internet russe Yandex, dont le moteur de recherche est utilisé par 32,9 % des internautes ukrainiens, et le groupe de cybersécurité Kaspersky Lab figurent désormais eux aussi dans la liste noire ukrainienne.
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