Cette fois en revanche, la cible n'est pas la Syrie mais la Russie et l'Iran. Cette affaire pourrait être réellement dangereuse. Selon la revue en ligne Vzgliad.
Toutes ces cruautés, dit-il, ont lieu dans la prison de Saidnaya près de Damas. Sur quoi se basent ses conclusions concernant la présence de « crématoriums » pour brûler les « pendus »? Sur des images satellites publiées par le département d'État, précise le Wall Street Journal.
Ce sujet a été repris sur CNN. Aucune autre preuve n'a été apportée. Damas a évidemment démenti ces insinuations.
Les images en question ont été prises à différentes époques depuis 2013. Avec de la volonté, on peut suivre l'évolution des bâtiments de la prison de Saidnaya. En effet, plusieurs nouvelles constructions sont apparues mais mêmes les Américains reconnaissent qu'il est impossible d'identifier la fonction de ces sites, qui plus est d'affirmer qu'il s'agit d'un crématorium.
Stuart Jones n'a cité aucune preuve de son affirmation concernant « jusqu'à 50 exécutions par jour ». Toutefois, il a cité des ONG anonymes (!) selon lesquelles entre 65 000 et 117 000 personnes arrêtées entre 2011 et 2015 sont toujours en détention.
Une autre nouveauté est l'accusation directe de la Russie et de l'Iran qui, selon Jones, « couvrent les crimes du régime d'Assad ». Ces déclarations n'avaient encore jamais été aussi accentuées.
Dans la situation actuelle, les rapports de ce genre sont relativement dangereux. Le fake sur l'usage de l'arme chimique à Khan Cheikhoun a suffi à l'administration de Donald Trump pour tirer des Tomahawk, alors que dire de la réaction à attendre du dévoilement d'un crématorium pour « brûler jusqu'à 50 personnes par jour »?
Plus personne n'est surpris par l'absence totale de preuves réelles ni par les références aux militants des droits de l'homme et aux activistes engagés.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.