L'un de ses leaders a failli devenir président l'an dernier et d'après les experts, le vote sera en grande partie protestataire. Son issue dépendra toutefois fortement des élections en Allemagne trois semaines plus tôt.
Sebastian Kurz a pris les rênes du parti après que le vice-chancelier et ministre de l'Économie Reinhold Mitterlehner, qui prônait l'amélioration des relations avec Moscou, a quitté son poste.
Le Parti de la liberté adopte des positions nationalistes, eurosceptiques, et s'oppose à l'immigration.
Les médias européens rappellent les racines nazies du Parti de la liberté dont le premier chef était Anton Reinthaller, haut membre du gouvernement nazi et SS. Toutefois, ces dernières années, le parti a renoncé aux slogans agressifs, a réussi à attirer davantage d'électeurs et à améliorer son image sur la scène internationale.
Actuellement le Parti de la liberté est en tête des sondages, tandis que les sociaux-démocrates perdent en popularité. S'il parvenait à ses fins, le Parti de la liberté pourrait devenir un partenaire des conservateurs pour former le gouvernement.
En Autriche, comme dans d'autres pays européens, les nationalistes joueront sur les sentiments des électeurs ayant une attitude négative envers les immigrés. Lors de la dernière campagne présidentielle, le thème des réfugiés était central — et le nouveau leader du parti conservateur Sebastian Kurz a également exploité ce thème au poste de ministre des Affaires étrangères. Il a proposé un système de mesures intransigeantes liées au contrôle migratoire, et exiger d'interdire le port de tenues musulmanes cachant le visage. Il prône également la mise en place de centres spéciaux pour clandestins.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.