Après de longs mois de silence sur les hackers russes, L'Express n'allait pas louper une aussi bonne occasion de les rappeler à notre bon souvenir. Dans son article titré « Cyberattaque mondiale : Poutine nie la responsabilité de la Russie », on évoque les fameux « hackers russes », qui sont devenus mondialement célèbres pour leur habileté, sans pour autant voir le moindre de leurs crimes prouvé.
Le virus WannaCry a touché environ 300 000 ordinateurs dans 150 pays, de l'Espagne à la Chine, ce qui a poussé les experts en sécurité informatique à réfléchir aux possibles coupables. Parmi les hypothèses, certains pointent le groupe de hackers Lazarus, déjà lié à plusieurs reprises à la Corée du Nord. Pour le président de Microsoft, Brad Smith, les gouvernements et les services de renseignements, tels que la CIA et la NSA, portent une part de responsabilité dans la propagation du virus WannaCry.
Cependant, les fans des hackers russes ne ratent jamais une occasion pour rappeler les capacités exceptionnelles de l'équipe de hackers russes… potentiellement implantée dans tous les coins du monde.
Le Président russe a nié l'implication de son pays dans la cyberattaque géante survenue vendredi dernier. Or, bien que la Russie ait elle aussi ressenti l'impact de l'attaque, bien que ses plus importants opérateurs mobiles, tels que Mégaphone, MTS et VimpelCom, les ministères de l'Intérieur et de la Santé publique ainsi que plusieurs banques en aient été victimes, les fans de la Cybermain du Kremlin y voient plutôt un nouveau coup de théâtre de la cyberdynastie russe ! Logique !
Une attaque informatique de grande ampleur a fait plus de 300 000 victimes dans au moins 150 pays depuis le 12 mai. Les pirates ont utilisé une faille dans le système d'exploitation Windows pour diffuser un « rançongiciel », un virus qui bloque les ordinateurs jusqu'au versement d'une rançon.
Selon Vladimir Poutine, « on cherche toujours les coupables là où il n'y en a pas », alors que « les services spéciaux américains étaient la première source de ce virus », pour Brad Smith, le directeur juridique de Microsoft. En outre, le dirigeant russe a souligné que la Russie avait proposé à ses partenaires américains « de travailler ensemble sur les questions de cybersécurité, et même de conclure des accords intergouvernementaux appropriés sur le sujet, mais notre proposition avait été rejetée ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».