Son principal rival, le Parti social-démocrate ( SPD ) dirigé par l'ex-président du Parlement européen Martin Schulz, risque de perdre toutes ses places au gouvernement de la région. Selon RT.
Avec 33 % des voix, le CDU devance le SPD de 2,5 %. Le Parti libéral-démocrate ( FDP ) arrive troisième avec un score de 12,7 % suivi par l'Alternative pour l'Allemagne ( AfD ), parti d'eurosceptiques gratifié de 7,3 % des voix devant Les Verts et Die Linke ( ce dernier risque de ne pas franchir la barre des 5 % nécessaire pour entrer au parlement ).
Le SPD risque donc de se retrouver dans l'opposition car Armin Laschet, chef du bureau local du CDU et futur premier ministre de la région, a déjà déclaré qu'il se préparait à créer une coalition avec les libéraux-démocrates. A en juger par les résultats des élections, ils n'auront donc pas besoin du soutien du SPD.
« Merkel est en tête grâce à son positionnement confiant, estime Alexandre Kamkine. Il devient de plus en plus difficile d'être dans l'opposition car il est impossible d'utiliser les mêmes postulats idéologiques en disant « laissez-nous conduire, nous ferons la même chose. L'électeur le ressent très bien. »
Angela Merkel est également avantagée par la conjoncture économique. « Le chômage en Allemagne est au plus bas aujourd'hui, la balance commerciale positive bat des records, résume l'expert. Merkel se positionne comme l'auteur d'un nouveau mini-miracle économique. Cela séduit les électeurs, d'autant que les Allemands n'aiment pas les bouleversements. » Dans ces conditions, la chancelière affiche habilement une image de « manager anticrise » qui gère efficacement toutes les difficultés du pays.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.