Selon le Président russe, il est étrange d'accuser la Russie à ce propos, compte tenu du fait que le président de Microsoft, Brad Smith, a lui-même pointé du doigt la NSA et la CIA dans la propagation du virus WannaCry.
« En principe, cela (les cyberattaques, ndlr.) devient inquiétant, il n'y a rien de bon ici. Cela inspire des préoccupations. Quant à la source de ces menaces, il me semble que la direction de Microsoft l'a dit ouvertement, désignant les services de renseignement américains comme source initiale de la propagation de ce virus. La Russie n'y est pour rien. Je suis étonné d'entendre quelque chose d'autre dans cette situation », a déclaré Vladimir Poutine.
« Soit dit en passant, cela reflète de la meilleure façon les réalités concernant cette question et ce problème, qui réside dans le fait qu'on recherche toujours les coupables là où ils ne sont pas », a-t-il ajouté.
Une attaque informatique de grande ampleur a fait plus de 200 000 victimes dans au moins 150 pays depuis le 12 mai. Les pirates ont utilisé une faille dans le système d'exploitation Windows pour diffuser un « rançongiciel », un virus qui bloque les ordinateurs jusqu'au versement d'une rançon.
En Russie, les plus importants opérateurs mobiles, tels que Mégaphone, MTS et VimpelCom, le ministère de l'Intérieur, le ministère de la Santé publique ainsi que plusieurs banques, y compris la plus grande banque d'Europe orientale Sberbank, ont été ciblés par une cyberattaque d'envergure.
Selon les dernières informations, les établissements russes en question ont repoussé avec succès ces attaques.
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