Quant au volume des travaux écologiques, cette île est l'une des plus complexes de tout l'archipel. À époque soviétique, elle abritait un aérodrome militaire secret. De nombreux bâtiments et des équipements militaires, y compris des avions et des citernes de carburant, sont néfastes pour l'environnement.
« En 2013, lorsque nous avons commencé les travaux de réparation des dommages environnementaux dans l'Arctique, nous avons réussi à éviter une catastrophe écologique sur Graham Bell. L'érosion accélérée du littoral pouvait entraîner la pénétration dans les eaux de la mer de Barents des carburants qui se trouvaient dans les réservoirs abandonnés. Alors, nous avions réussi à éviter le déversement de pétrole, maintenant ces travaux continuent », a expliqué Alexandre Kirilov, le directeur du parc national.
Comme la glace arctique dans cette période de l'année est assez dangereuse, l'Andreï Osipov sera accompagné jusqu'à son arrivée par le brise-glace Novorossiisk. Il est prévu que les navires se retrouvent en Nouvelle-Zemble pour faire le chemin vers l'archipel ensemble.
Outre Graham Bell, les travaux dont le montant est estimé à 600 millions de roubles (près de 10 million d'euros) concerneront trois autres îles de l'archipel: Hooker, Heiss et Terre d'Alexandra.
Rappelons que, fin mars 2017, le Président russe Vladimir Poutine ainsi que son Premier ministre et ses ministres de la Défense et des Ressources naturelles s'étaient rendus dans la Terre d'Alexandra, la plus occidentale des grandes îles de l'archipel François-Joseph afin d'évaluer personnellement les résultats de l'élimination des dommages environnementaux dans l'Arctique russe.
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