Les résultats du 1er tour de cette élection en témoignent: nous serions ainsi, selon certains, entrés dans une période de quadripartisme, avec le déclin des deux grands partis de gouvernement, le Parti Socialiste et les Républicains.
Pour Jacques Nikonoff, « on y verra plus clair après les élections législatives », mais pour le moment, on n'observe « que des gesticulations, des projets de changements de nom, on voit un certain nombre de dirigeants politiques chercher l'endroit où la gamelle est la plus fournie […] Que le PS continue à exister ou pas, ça n'a plus d'importance, ils ont aujourd'hui ce qu'il faut avec Macron. La question est de savoir sur le plan pratique, ce que peuvent donner le Front national et la France insoumise. »
Le président du parti de la Démondialisation observe ainsi le clivage « entre les mondialisateurs et les mondialisés », que Jacques Sapir assimile au schéma de la France périphérique face à la France des métropoles, inspiré de Christophe Guilluy.
Alexandre Devechhio voit toutefois « un début de recomposition. Je pense qu'on n'est plus du tout dans le paradigme droite/gauche, mais on est effectivement, on l'a vu au second tour de la présidentielle entre un camp social-libéral, surtout libéral d'ailleurs, européen, celui de la mondialisation heureuse, incarné par Emmanuel Macron […] et en face un camp plutôt protectionniste, plutôt alter-européen, critique sur la mondialisation, qui était incarné par Marine Le Pen. »
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