« Au cours des vols d'essai, les pilotes ont effectué des éléments de voltige aérien, de vol programmé, de pilotage à altitude minimale et maximale », indique le commentaire publié sur le site du ministère.
Cette déclaration fait suite aux informations diffusées hier par la chaîne américaine Fox News, selon lesquelles plusieurs chasseurs de l'U.S. Air Force ont été mobilisés d'urgence pour intercepter des Tu-95 et des Su-35 russes au large de l'Alaska. En outre, les avions russes n'étaient pas munis d'armes et opéraient dans l'espace aérien international. Dans un entretien à Sputnik, le commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) a du reste qualifié le vol de « professionnel et sécurisé. »
Fin avril, deux bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95MS ont effectué lundi un vol d'entraînement au large de l'Alaska, sous la surveillance de deux chasseurs américains F-22 et d'un avion de reconnaissance Boeing E-3 Sentry, communément appelé AWACS. Les bombardiers russes, qui se sont approchés à une cinquantaine de kilomètres de l'île de Kodiak, ont volé en compagnie des avions américains pendant 12 minutes, d'après la chaîne Fox News qui se réfère à des sources au sein du Pentagone.
Commentant cet incident, la Maison-Blanche a fait savoir que les États-Unis effectuaient également des patrouilles dans l'espace international et que cette pratique était « conforme aux règles internationales ».