« Il y a ceux qui ne coopèrent tout simplement pas avec nous. Notamment, nous avons beaucoup de problèmes avec Telegram », a confié M. Wainwright aux journalistes du Times. À l'en croire, l'application accorde trop peu d'assistance à Europol « en comparaison avec Facebook, Twitter et quelques d'autres. »
Effectivement, il n'est pas rare que les extrémistes recourent aux plateformes sociales populaires afin d'échanger des informations et de faire de la propagande. Or, les géants technologiques tels que Facebook et Google se retrouvent actuellement sous pression des autorités, lesquelles exigeant qu'ils fassent davantage pour lutter contre l'extrémisme sur la Toile.
D'après le journal The Times, les djihadistes du groupe Daech utiliseraient régulièrement Telegram pour faire de la propagande, recruter de nouveaux combattants et coordonner leurs « volontaires ».
La découverte de ce réseau remonte à la semaine dernière, lors d'une opération menée pendant 48 heures contre l'extrémisme sur Internet. Les djihadistes ont régulièrement recours aux principaux réseaux sociaux pour diffuser leur propagande et pour leurs communications publiques. Ils se servent de messageries cryptées comme Telegraph pour leurs communications privées.
Telegram Messenger est une application de messagerie sécurisée hébergée sur le cloud, créée en 2013 par les frères Nikolaï et Pavel Dourov. Elle est considérée comme l'une applications de messagerie grand public les plus sûres. Certaines conversations sur Telegram sont en effet chiffrées de bout en bout, ce qui les rend indéchiffrables par quiconque n'ayant pas le portable de l'émetteur ou du destinataire du message.
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