C'est sous la forme d'un mémorandum sur les principes d'action des deux alliés en Syrie et dans la région qu'Israël voudrait fixer cette nouvelle base de coopération avec les USA. Le premier point du document concerne la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, occupé depuis la guerre des Six jours de 1967.
Le point suivant fixe le caractère inadmissible d'une présence militaire permanente des Iraniens en Syrie. Ensuite, il est suggéré aux États-Unis de durcir les sanctions contre Téhéran sur le dossier « soutien du terrorisme par l'Iran dans la région ». Ce qui conduit logiquement au quatrième point du mémorandum relatif à l'accroissement de la pression sur le Hezbollah.
Enfin, le volet politique du mémorandum se termine par l'engagement des parties à empêcher la création d'une ligne continue de présence iranienne sur l'axe Iran-Irak-Syrie-Liban.
Le quotidien The Times of Israel a publié le 27 avril un article sur le voyage du ministre israélien du Renseignement Yisrael Katz aux USA avec pour accroche: « Le ministre israélien du renseignement appelle les USA à s'unir avec la Russie contre l'Iran ».
A cet égard, Yisrael Katz s'est fait remarquer à Washington par des déclarations retentissantes manifestement adressées à la Russie. « Si les Russes veulent garder Assad, ils devront faire sortir l'Iran de Syrie », a déclaré le ministre. Et d'ajouter qu'en cas de passivité de la Russie en la matière, « nous (Israéliens, Américains et Arabes) le feront (chasser l'Iran de Syrie et Assad du poste présidentiel) nous-mêmes. »
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