M. Wright affirme, dans une étude, que des « espèces technologiques » anciennes pouvaient vivre soit sur Mars, soit sur Vénus, soit sur Terre, des milliards d'années avant l'espèce humaine. En cela, l'astrophysicien est plutôt enclin à rejeter les deux premières planètes en tant que « patries » pour les créatures aliennes : « Du fait qu'elle est connue pour abriter une forme de vie complexe, la Terre est la plus probable origine d'espèces existantes antérieurement de n'importe quelle sorte. »
Pourtant, bien que les espèces anciennes aient disparu, leurs traces pouvaient être retrouvées dans le passé, sous terre. M. Wright appelle ce type de traces « technosignatures ».
Aujourd'hui, la plupart des preuves physiques seraient perdues, poursuit-il, mais il peut toujours être possible de découvrir ces signatures :
« Les structures enterrées sous terre peuvent survivre et être découvertes tant qu'elles ne souffrent pas d'une sérieuse collision entraînant l'altération de leur nature artificielle », estime M. Wright.
L'idée que les extraterrestres aient déjà disparu est peu explorée dans le milieu scientifique, et M. Wright avance son explication. Selon lui, les extraterrestres auraient pu disparaître à cause d'un cataclysme « soit naturel, tel qu'un énorme impact d'astéroïde, soit une catastrophe auto-infligée, par exemple, climatique ».
Toutefois, dans ce cas-là, ces espèces auraient pu s'installer quelque part ailleurs dans le Système solaire, souligne le scientifique. De même, elles auraient tout simplement pu disparaître sans cataclysmes ou quitter le Système solaire pour une autre raison.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».