Ainsi, d'après Mme Tretyakova, « on peut trouver des compensateurs » en économie, par exemple, légaliser les activités qui n'apportent actuellement aucun profit :
« J'ai en vue […] les prostituées, les armes, l'industrie des jeux et la vente de cannabis ».
Selon elle, tous ces domaines fonctionnent dans l'ombre donc les gens ne payent pas d'impôts et ne cotisent pas dans les fonds de retraites.
Ce n'est pas la première fois que sont suggérées en Ukraine des propositions portant sur la légalisation d'activités interdites, telles que la prostitution, l'industrie des jeux, la drogue et les armes, pour servir de nouvelles sources de revenus pour le pays. Notamment, au sein de la Rada, il y a déjà eu plusieurs tentatives de légaliser la prostitution.
Ainsi, en septembre 2015 a été proposé un projet de loi « Sur la régulation de la prostitution et de l'activité des réseaux de prostitution » où la notion de « prostituée » a été définie comme « une personne physique entrepreneur qui offre des services intimes », et où l'État était censé contribuer au développement de ces établissements.
L'idée de la légalisation de l'industrie des jeux n'a pas été soutenue au sein du parlement ukrainien, même si en novembre 2015 le gouvernement a entrepris une tentative dans ce sens.
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