La combinaison de deux clichés fournis les satellites Sentinel-1 en date du 7 et 14 avril derniers a permis de créer un interferogramme montrant l'accroissement de la fissure du glacier Larsen C, dans l'Antarctique. Il a été diffusé par l'Agence spatiale européenne (ESA) et commenté par la chercheuse polaire Anna Hogg.
Lots of cool detail in this #Sentinel1 interferogram of Larsen-C. There's the growing crack, but also a lot of deformation within the shelf. pic.twitter.com/MzVmVIQpAW
— Justin Cowart (@jccwrt) 20 апреля 2017 г.
« Nous pouvons mesurer l'augmentation de la fissure dans le glacier de façon beaucoup plus exacte en utilisant les informations précises sur la déformation de la surface, à partir d'un interferogramme de ce genre, plutôt qu'en employant une image d'amplitude ou en noir et blanc, où la fissure peut ne pas être toujours visible », a expliqué la scientifique.
Ayant analysé les données des stations de surveillance météorologique sur le glacier Larsen au cours des cinq dernières années, Jenny Turton, chercheuse de l'expédition antarctique britannique, et ses collègues ont constaté que des vents chauds influençaient de façon très importante le climat de l'Antarctique.
Au total, ces vents soufflent sur le glacier Larsen tous les deux ou trois jours en été et au printemps. De plus, ils pénètrent beaucoup plus loin à l'intérieur du continent que ce que les chercheurs avaient antérieurement estimé. Deux gros morceaux de la barrière de Larsen s'étaient déjà séparés de la partie continentale de l'Antarctique en 1995 et 2002 et « flottent » en mer.
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