« Il n'appartient pas à une formation politique de décider des médias habilités à exercer leur rôle démocratique dans notre société », reprochent-ils dans leur pétition.
Pourtant, la même conduite caractérise l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron qui choisit aussi « ses » journalistes. Mais à la différence de Marine Le Pen, Emmanuel Macron a refusé d'accréditer Sputnik et RT afin qu'ils soient admis à son quartier général à l'approche de la fin du vote au premier tour de l'élection présidentielle. Et point curieux, aucun des médias indignés par la décision de Mme Le Pen n'a déploré le refus de M. Macron.
Jeudi, lors d'un briefing régulier, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a qualifié le refus du QG d'Emmanuel Macron d'accréditer les journalistes de Sputnik et de RT de « discrimination ciblée » envers les médias russes.
Et d'ajouter: « Nous appelons les organisations internationales spécialisées et les organes compétents de la République française à accorder une attention particulière à la violation des droits des médias au cours de la présidentielle française et à prendre des mesures afin de prévenir de telles violations lors du deuxième tour de l'élection en mai. »
Et après cela, ils continuent d'accuser Marine Le Pen d'entraver la liberté des médias de remplir leur devoir d'informer? Un exemple de plus du « deux poids, deux mesures ».
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