Selon le secrétaire de l'association médicale syrienne Asif al Shahirn interrogé par Sputnik, le nombre des anesthésistes dans les hôpitaux syriens publics ainsi que privés est insuffisant. Et ceux qui y travaillent courent de grands risques.
« Durant les opérations chirurgicales, le médecin doit rester à côté du patient jusqu'à que tout soit fini. Il doit également surveiller le patient jusqu'à son rétablissement total. En cas d'erreur, il fait face à la justice. Dans le même temps, il touche un maigre salaire », a souligné Asif al Shahir.
Beaucoup de médecins ont quitté le pays à cause des terroristes. Mais ceux qui ont décidé de rester pourraient partir eux aussi car le Yémen, qui a besoin d'anesthésistes, est prêt à les payer 25 dollars par mois tout en assurant l'hébergement.
D'après Fatin Rastam, détentrice de la chaire en anesthésiologie et en soins intensifs au collège médical de Damas, l'établissement où elle travaille forme de futurs réanimateurs.
« Nous proposons des cours pour médecins spécialisés dans la réanimation cardio-pulmonaire à toutes les personnes qui le désirent. De plus, nous nous occupons d'améliorer les compétences des médecins ainsi que du personnel soignant conformément aux derniers standards mondiaux », a fait savoir Fatin Rastam.
Selon l'interlocutrice de Sputnik, le récent séminaire consacré aux premiers soins et à l'anesthésiologie, qui a eu lieu à Damas, a réuni des médecins syriens, arabes et européens. Les spécialistes ont pu partager leur expérience et discuter les particularités du travail en Syrie.
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