Le marché est entré dans son stade final sur fond de tensions inédites entre Moscou et les pays de l'Alliance, analyse The National Interest. Anticipant la réaction de l'Otan, le ministre turc de la Défense, Fikri Işık, a appelé l'Alliance à faire preuve de compréhension à cet égard.
« Il est évident que la Turquie a besoin d'un système de défense anti-aérienne. Cependant, les pays de l'Otan ne nous ont pas présentés de proposition avantageuse du point de vue économique et ne veulent pas partager les technologies avec nous. Nous sommes conscients de ne pas pouvoir intégrer les S-400 au système antiaérien de l'Otan et l'Alliance ne le demande pas », déclarait récemment M. Işık.
Cette vente a la possibilité d'être avalisée déjà dans un avenir proche. Selon le ministre turc de la Défense, le sujet peut être évoqué lors des négociations entre Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan, à Sotchi, prévues pour le 3 mai.
Selon le National Interest, qui cite des média russes, la décision d'Ankara de faire un choix en faveur des S-400 a été prise, car l'Otan s'est avérée incapable de lui proposer une alternative « économiquement efficace ».
Si le contrat est finalement conclu, ce geste constituera un pas vers le renforcement des liens entre la Russie et la Turquie, malgré les difficultés vécues ces dernières années, conclut le média.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »