Moscou souligne que cette démarche américaine a été dictée, avant tout, par un besoin des USA de coordonner les actions dans le ciel syrien.
Le 13 avril déjà, c'est-à-dire le lendemain de la visite de Rex Tillerson à Moscou, le porte-parole du département d'État américain Mark Toner a annoncé que le mécanisme de prévention des incidents avait été rétabli. Le ministère russe des Affaires étrangères n'a pas confirmé cette information. Le 14 avril, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que le mémorandum serait rétabli "si Washington ne commettait plus d'actes imprévisibles".
En suspendant le mécanisme de prévention des incidents dans le ciel, la Russie a clairement laissé entendre qu'elle ne permettrait pas aux États-Unis de prendre des décisions unilatérales et non concertées en Syrie. Washington a manifestement compris ce signal.
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