Le sens de l'odorat serait bien plus complexe qu'on le croyait. Ayant effectué une étude basée sur l'observation de souris, les chercheurs ont constaté que la manière de percevoir les odeurs était en lien avec les arômes que les humains ou les animaux auraient pu ressentir par le passé.
« Il est évident que le rôle des gènes dans le modelage du nez reste très important, cependant l'environnement y contribue aussi beaucoup. Nous avons découvert que le comportement et les caractéristiques des récepteurs olfactifs dépendaient non seulement des gènes, mais aussi de l'histoire de vie de leur titulaire », a expliqué Fabio Papes de l'université de Campinas au Brésil dans un article pour le journal scientifique eLife.
Ainsi, les chercheurs ont élevé quelques groupes de souris avant de les diviser et de les placer dans les cages comportant soit un seul type d'odeur, soit quatre arômes différents.
Les résultats obtenus ont permis de constater que malgré les mêmes types de gènes, les souris du deuxième groupe possédaient différents éventails de protéines leur permettant de reconnaitre les différentes odeurs. D'ailleurs, les différences dans le fonctionnement de ces neurones pouvaient durer plusieurs semaines et même mois. De plus, ils changeaient constamment au contact avec de nouveaux types d'odeurs.
Donc, selon M. Papes, le développement de notre flair dépend en très grande partie de l'environnement et de notre passé «olfactif».
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