La commission qui contrôle la mise en application du plan d'action conjoint relatif au nucléaire iranien se réunira à Vienne pour évoquer les sanctions qui restent encore en vigueur et la position des États-Unis, qui s'interrogent sur la poursuite de leur activité au sein de cette commission.
Vladimir Voronkov, l'ambassadeur russe auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a fait savoir qu'outre l'examen de routine de l'application du plan d'action, la réunion évoquerait le fait que « les banques et les mécanismes financiers des pays occidentaux, au premier chef les États-Unis, restaient incapables d'assurer un bon fonctionnement de la coopération avec l'Iran en dépit de la levée de toutes les sanctions multilatérales suite à une décision du Conseil de sécurité de l'Onu ».
« Les Iraniens éprouvent de gros problèmes, ne pouvant pas obtenir le niveau de coopération économique qu'ils escomptaient en signant l'accord. Dans une certaine mesure, cela lèse nos intérêts, parce que le financement de certains de nos projets par des canaux internationaux est parfois bloqué, bien que les fonds soient déboursés à des fins tout à fait légitimes », a ajouté le diplomate.
Il a également noté que la Russie attendait que les États-Unis formulent une position concrète sur la réalisation du plan d'action conjoint, qui avait été brossée à grands traits par le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. Mercredi dernier, M. Tillerson a déclaré que le plan d'action avait échoué à atteindre son objectif, à savoir le statut non nucléaire de l'Iran.
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