« Les terroristes ont proposé de l'eau et de la nourriture aux réfugiés, et quand tout le monde s'est rué vers le point de distribution une explosion a retenti », a déclaré la journaliste Vanessa Beeley qui s'est rendue sur les lieux le jour de la tragédie. Les témoins de l'attentat affirment également qu'après l'explosion, plusieurs blessés ont été évacués dans des ambulances turques. Les représentants de l'organisation Casques blancs, qui prétend mener une mission humanitaire en Syrie, se sont également retrouvés sur place et, d'après les témoins, ont apporté une aide aux terroristes blessés.
Vanessa Beeley raconte: « Nous sommes arrivés à Alep le 15 avril, le jour de l'attentat près du convoi de bus. J'ai appris cette terrible tragédie quand nous sommes arrivés à l'hôtel. Ces personnes avaient été pratiquement évacuées. Pouvait-on imaginer qu'un destin aussi horrible les attendait à Rachidine? »
La journaliste a pu interroger les Syriens témoins de la scène. Pendant la route, les réfugiés avaient été pratiquement privés d'eau et de nourriture, et les passagers n'étaient pas autorisés à quitter les bus. Puis des terroristes ont commencé à proposer aux enfants de l'eau et de la nourriture.
Quand la voiture de nourriture s'est approchée, les gens se sont rués dessus. Puis une explosion s'est produite et tout le monde s'est éparpillé. C'est alors que les terroristes ont encerclé les réfugiés pour les forcer à revenir. Le conducteur dit avoir vu des extrémistes du Front al-Nosra, d'Ahrar al-Sham et des représentants de l'Armée syrienne libre.
Selon un autre témoin, les terroristes avaient jeté des paquets de chips à l'endroit où allait se produire l'explosion.
De plus, des représentants des Casques blancs sont rapidement arrivés sur place. Selon les témoins, ils ont apporté une aide aux terroristes blessés en ignorant les civils touchés.
Cet incident, aussi grave qu'il soit, n'a pas été couvert largement par les médias occidentaux. La journaliste Vanessa Beeley a été indignée par une telle réaction et a déclaré qu'au vu de cette attitude envers les événements à Alep, les principaux médias devaient être traduits en justice pour « soutien à l'activité terroriste ».
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