La France et le Japon ont signé un accord préliminaire pour l'étude de Phobos, satellite de la planète Mars. Dans le cadre de ce projet commun, les deux pays envisagent d'envoyer en 2024 un vaisseau spatial sur Phobos. Il observera en premier lieu le satellite de son orbite, puis un module d'atterrissage y attirera et prélèvera un échantillon de sol. Enfin, après avoir décollé, le module acheminera l'échantillon jusqu'à la Terre ou il sera examiné plus en détail dans un laboratoire. En fait, la mission répétera le projet russe échoué « Phobos-Grunt » (c'est-à-dire sol de Phobos) qui avait été envoyé au satellite de Mars en 2011, rappelle Phys.org.
« C'est une mission très importante, car, exceptée ceux de la Lune, ce seront les premiers échantillons d'un satellite d'une planète à être ramenés sur Terre », a déclaré par téléphone à l'AFP le chef du Centre national français pour les études spatiales (CNES), Jean-Yves Le Gall.
On suppose que jusqu'à un tiers de son volume est occupé par d'énormes vides ou grottes. La distance moyenne de Mars à sa lune est de seulement 9 400 km, il est donc avantageux d'y placer une base contrôlant des véhicules explorant Mars. Il faut prendre en compte le retard dans la transmission des signaux radio. Ceux de Curiosity voyagent environ vingt-quatre heures, la distance Terre — Mars se comptant en dizaines de millions de kilomètres.
« Ce sera deux fois plus simple parce que la sonde ne passera pas par l'atmosphère martienne », a expliqué M. Le Gall.
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