« Je ne crois pas qu'une répétition du scénario irakien est possible [en Syrie, ndlr]. Ce serait une folie. Les États-Unis ne disposent ni des moyens, ni d'objectif stratégique pour lancer une telle opération », a indiqué M. Kiesling.
« Par cette démarche, le gouvernement américain voulait démontrer sa détermination à réagir fermement face aux attaques chimiques », explique l'interlocuteur de la chaîne.
Toujours d'après l'ex-diplomate, la tâche principale consiste aujourd'hui à stabiliser la situation en Syrie et dans la région ainsi qu'à « prendre toutes les mesures nécessaires pour que les armes chimiques ne soient plus utilisées ».
Dans la nuit du 6 au 7 avril, les États-Unis ont lancé 59 missiles de croisière Tomahawk sur la base aérienne syrienne de Shayrat, indiquant agir en représailles à la récente attaque chimique d'Idlib imputée par l'Occident aux forces armées syriennes. Selon Damas, l'attaque a fait dix victimes parmi les militaires et neuf morts parmi les civils, causant également d'importantes destructions sur le site.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »