Les Syriens souhaitent vivre dans la stabilité comme avant la guerre, a indiqué à Sputnik sœur Guadalupe, rappelant que c'était le gouvernement syrien qui leur avait garanti cette stabilité.
« Il se peut qu'il soit difficile de le comprendre en Occident, mais c'est justement la stabilité qui était le résultat de longues années d'efforts déployés par les autorités syriennes et qui avait permis l'apparition d'un gouvernement laïque, d'un bon niveau de vie et d'une stabilité économique. Et tout cela a disparu avec l'éclatement de la guerre », a dit par téléphone depuis l'Argentine l'interlocutrice de l'agence.
La religieuse argentine rappelle que la presse internationale présente les opposants syriens comme des personnes qui « apportent le bien, la liberté et la démocratie pour le peuple ».
« Tout cela n'est qu'un mensonge. […] La ruine, c'est la seule chose qu'ils ont apportée dans le pays. […] L'opposant en Syrie, c'est un terroriste », a souligné sœur Guadalupe.
Quant à la présumée attaque chimique que les États-Unis et d'autres pays imputent à l'armée syrienne nationale et ce, sans même attendre l'enquête, la religieuse estime que la communauté internationale s'est montrée par trop impulsive, en ne s'appuyant que sur des « soupçons » qui émanent toujours de l'opposition.
Sœur Guadalupe a aussi évoqué les persécutions, voire les assassinats, des chrétiens par ces « opposants modérés » et a appelé à protéger les minorités chrétiennes, car leur disparition renforcerait le fondamentalisme, à savoir le terrorisme islamique.
Mardi 4 avril, une frappe aérienne sur la ville de Khan Cheikhoun dans la province d'Idlib, en Syrie, a été suivie par l'intoxication aux produits chimiques de nombreux habitants.
Des sources locales proches de l'opposition font état de 80 morts et de 200 blessés et en imputent la responsabilité aux forces gouvernementales syriennes. Celles-ci rejettent ces accusations et expliquent que le bombardement aérien sur Khan Cheikhoun a touché un entrepôt d'armes chimiques de groupes terroristes, dont les agents actifs ont alors contaminé la population.
Les autorités russes demandent une enquête impartiale sur cette affaire avec l'implication de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En l'absence d'une telle enquête, l'origine de l'intoxication aux produits chimiques des habitants de Khan Cheikhoun reste donc controversée.
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