Un jeu vidéo, Fiscal Kombat, mettant en scène le candidat de la France insoumise à la prochaine élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui confisque de l'argent aux représentants influents des milieux financiers et politiques français, devient de plus en plus populaire parmi les internautes francophones.
« Le héros du jeu, eh bien c'est moi. On affronte des oligarques, c'est une bataille, on les capture, on les secoue et ça fait tomber des euros. Et les euros on peut les mettre dans un pot commun […]. Franchement, essayez, vous allez bien vous marrer », a indiqué M. Mélenchon dans sa Revue de la semaine sur YouTube.
Jean-Luc Mélenchon en pixel, qui se promène dans une ville avec un air plutôt sévère, doit s'approcher de ses adversaires pour les secouer fort jusqu'à ce que cela fasse tomber des euros qui serviront à financer son programme électoral. Les adversaires de Jean-Luc Mélenchon lui adressent des commentaires sarcastiques et lui portent des coups.
Parmi les adversaires de Jean-Luc Mélenchon on voit entre autres ses rivaux à la présidentielle Emmanuel Macron, ex-ministre de l'Économie, et François Fillon, mais aussi Jérôme Cahuzac, ex-ministre délégué au Budget reconnu coupable d'évasion fiscale, l'ex-président français Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) reconnue coupable de négligence dans l'affaire sur la revente contestée de l'équipementier sportif Adidas.
L'idée du jeu, auquel on peut jouer gratuitement sur Fiscalkombat.fr, appartient à des jeunes sympathisants du candidat de la France insoumise inspirés par le jeu Mortal Combat.
La prochaine élection présidentielle se déroulera en France en deux tours, programmés pour le 23 avril et le 7 mai.
Selon un sondage BVA publié vendredi dernier, Jean-Luc Mélenchon est en deuxième position avec François Fillon (Les Républicains), derrière Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En marche !). Le sondage publié dimanche par Kantar Sofres, place aussi Jean-Luc Mélenchon derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron, mais devant François Fillon.