« Je suis convaincu que l'action militaire d'aujourd'hui ne créera pas d'obstacle à la recherche d'une solution durable lors des négociations politiques, au contraire, elle doit en améliorer les chances », a signalé Paolo Gentiloni, le Premier ministre italien dans une déclaration à la presse ce vendredi.
Selon lui, la frappe aérienne de cette nuit était « une réaction motivée par un crime de guerre » des autorités syriennes, qui auraient recouru à l'arme chimique au début de cette semaine. M. Gentiloni a reporté la responsabilité de cette frappe aérienne sur le président syrien Bachar el-Assad.
« Celui qui utilise l'arme chimique ne peut pas escompter que sa peine sera commuée ou qu'il pourrait garder son utilisation secrète », a souligné le Premier ministre.
« L'Italie a toujours été convaincue qu'un règlement durable en Syrie ne pourrait être atteint que par le biais de négociations entre les forces de l'opposition et du régime, sous l'égide de l'Onu, avec un rôle constructif et décisif de la Russie », a-t-il ajouté.
Il a annoncé également s'être entretenu par téléphone avec Angela Merkel et François Hollande, qui ont partagé la position de l'Italie et ont confirmé la volonté de l'Europe de contribuer à la reprise du processus de négociations en Syrie.
Angelino Alfano, le ministre italien des Affaires étrangères, avait auparavant déclaré que son pays soutenait les actions des États-Unis en Syrie et que la frappe américaine était une réponse adéquate au sentiment d'impunité et un « signal destiné à contenir les risques de nouveaux recours aux armes chimiques. »
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