L'ex-diplomate rappelle que le Conseil de sécurité de l'Onu a estimé nécessaire d'enquêter sur le drame d'Idlib qui a emporté des dizaines de vies innocentes. « Pourtant, plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis, imputent cette attaque chimique aux forces gouvernementales sans en fournir la moindre preuve », déplore M. Loğoğlu.
« S'ils possèdent des informations qui confirment l'implication des forces syriennes dans l'attaque, qu'ils les présentent à la communauté internationale. Néanmoins, ils ne font pas ça », constate l'interlocuteur de l'agence.
L'opposition syrienne a appelé mardi l'Onu à enquêter sur une attaque au « gaz toxique », attribuée au gouvernement de Damas, qui avait fait des dizaines de morts à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib contrôlée par les insurgés. Le commandement de l'armée syrienne a rejeté les accusations et reporté la responsabilité de l'attaque sur les djihadistes.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »