Les faucons de Washington exigent de la Maison blanche qu'elle engage des actions fermes contre Damas, allant jusqu'à une intervention militaire.
Les propos du président américain contrastent fortement avec le ton de ses anciennes déclarations sur la Syrie et contiennent manifestement une nuance menaçante pour Damas. Dans le même temps, il est difficile de déterminer s'il s'agit d'un changement purement rhétorique ou s'il aura des conséquences pratiques. Malgré toute la dureté de sa déclaration, Trump n'a fait aucune allusion à la manière dont il avait l'intention d'influencer la situation en Syrie.
L'incident d'Idleb pourrait s'ajouter à la liste croissante des obstacles aux intentions réitérées de Donald Trump de "faire la paix" avec la Russie et son président Vladimir Poutine. Pendant que la discussion sur les éventuels axes de coopération entre Washington et Moscou stagne, le vide se remplit progressivement par l'aggravation des différends existants.
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