La France ne peut pas régler la situation en Syrie, mais elle peut initier la création d'une alliance avec la participation de la Russie, qui lutera contre les islamistes radicaux, a déclaré mardi François Fillon, candidat de la droite lors du premier grand débat réunissant les 11 candidats en lice de la présidentielle française.
« La France n'a ni les moyens ni la vocation à être le gendarme du monde. Ce n'est pas la France qui va régler la question de la Syrie. Il faut que la France génère la création d'une alliance mondiale contre le totalitarisme islamique, notamment avec la Russie », a indiqué François Fillon.
Les cinq candidats favoris des sondages, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, s'étaient déjà affrontés lors d'un précédent débat sur TF1 et LCI le 20 mars dernier, sous l'œil de plus de 10 millions de téléspectateurs.
Ce premier Grand débat pourrait aussi être le dernier, alors que plusieurs candidats menacent de boycotter le débat le 20 avril sur France 2.
L'élection présidentielle se tiendra en deux tours dont le premier est programmé pour le 23 avril et le second pour le 7 mai.
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