Interviewé par Sputnik, l'observateur politique Mehmet Ali Guler a évoqué la fin de l'opération militaire turque baptisée Bouclier de l'Euphrate et les scénarios potentiels dans le nord de la Syrie. Selon lui, l'opération n'a pas été réalisée par les forces turques, Ankara ne s'étant pas mis d'accord avec Damas.
« Si nous examinons la disposition réelle des forces dans la zone des opérations militaires, nous verrons qu'après l'opération à Al-Bab, les forces armées turques s'étaient retrouvées encerclées, directement ou indirectement, sur trois fronts, par les forces américaines, russes, celles de l'armée syrienne et les détachements du Parti de l'union démocratique des Kurdes syriens », signale l'expert.
« Jusqu'à ce qu'un pas ne soit fait pour conclure un accord avec Damas, la tenue de toute opération, quel que soit son but ou son intention, serait illégale », indique l'observateur politique.
L'expert estime que jusqu'à ce que la Turquie ne connaîtra pas d'avancées sur le territoire syrien sans s'entendre avec Damas, parce que la Russie, la Syrie et l'Iran ne le lui permettra pas.
Selon l'observateur, la Turquie sera obligée soit de reconnaître les conditions américaines concernant la participation des Unités de la protection du peuple kurdes dans l'opération à Raqqa, soit de trouver un accord avec Damas.
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