« Ça fait cinq ans que j'habite en Espagne, est c'est la première fois que je me sens comme une héroïne "noire" de l'époque de l'apartheid », a écrit sur Facebook Anastasia Samotorova, l'organisatrice de la soirée.
Elle a ajouté que la communauté des femmes russes de la capitale espagnole célébrait différentes fêtes à l'occasion. C'est le cas du 8 mars, où une soirée pour 150 personnes a été organisée, et du 1er avril, que les Russes de la capitale espagnole voulaient fêter en invitant une centaine de personnes.
« Et donc, hier, le manager d'un restaurant du groupe Sagardi m'appelle pour me prévenir que la réservation a été annulée. Je lui demande pourquoi. Et il me répond "je ne peux pas vous le dire". Finalement, le manager a avoué que les personnes d'origine russe "[n'étaient] pas les bienvenues dans les restaurants de ce groupe" », a-t-elle expliqué.
Il a affirmé que la direction du groupe « [n'était] pas du tout d'accord » avec « les comportements nationalistes à l'égard la communauté russe ».
Le propriétaire a également proposé de ne pas annuler la réservation et il a même promis d'adresser une lettre d'excuses officielles.
Mais les Russes ont rejeté sa proposition et se sont réunis dans un autre établissement madrilène.
D'après la direction du groupe, la raison de l'annulation de la réservation n'est pas liée à la nationalité mais plutôt au « format » du restaurant.
« Nous avons de nombreux amis et clients, y compris des Russes, qui viennent dans nos restaurants à Barcelone, Buenos-Aires, Londres, Madrid et Porte », a communiqué sur Facebook le groupe Sagardi en réponse à une des publications critiquant le comportement du manager.
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