La joueuse russe Alexandra Kosteniouk, qui s'était classée troisième au Championnat du monde féminin d'échecs à Téhéran, a confirmé à Sputnik qu'elle n'avait toujours pas touché les gains qui lui sont dus, précisant toutefois qu'elle ignorait à qui incombait la faute.
« Effectivement, l'argent n'est toujours pas venu, mais je ne peux pas dire qui en est le responsable. Est-ce que ce sont les organisateurs du tournoi qui ne l'ont pas envoyé à la Fédération internationale des échecs (FIDE) ou vice-versa », a déclaré l'interlocutrice de l'agence.
Du 11 février au 4 mars, Téhéran a accueilli le premier Championnat du monde féminin d'échecs qui a alimenté, dès le début, d'intenses débats qui se poursuivent encore à l'heure actuelle. Mais si au départ, il s'agissait du port obligatoire du hijab (voile islamique) en Iran, polémique qui a poussé la championne américaine Nazi Paikidze-Barnes et l'ex-championne du monde ukrainienne Maria Mouzytchouk à boycotter le tournoi, aujourd'hui, c'est la question de l'argent qui est au centre du scandale.
La FIDE aurait dû virer sur les comptes des joueuses leurs gains au plus tard deux semaines après la fin du tournoi. De plus, la partie iranienne aurait dû virer sur le compte de la FIDE 450 000 dollars (environ 416 000 euros) plus 20 % avant même le début de la compétition. En tout, près de 540 000 dollars (500 000 euros). Il s'est toutefois avéré que les joueuses n'ont toujours rien perçu.
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