Un groupe d'astronomes international sous la houlette de Marco Chiaberge (Space Telescope Science Institute, STScl) a réussi à observer, à l'aide du télescope Hubble, un phénomène unique en son genre: un trou noir littéralement projeté du centre de sa galaxie-mère.
Bien que le mécanisme plus détaillé du phénomène reste toujours à préciser, les scientifiques supposent d'ores et déjà que les soi-disant ondes gravitationnelles en soient les principaux responsables, écrit le site officiel de la Nasa.
Mieux encore, les astrophysiciens affirment que le trou noir, dont le poids fait un milliard de fois celui de notre Soleil, constitue une preuve irréfutable de la théorie prisée par la science moderne selon laquelle les ondes gravitationnelles seraient capables d'« arracher » un trou noir du centre de sa galaxie-mère et de le projeter dans l'espace.
Notons au passage qu'il s'agit en l'occurrence d'une galaxie située dans un amas galactique à environ huit milliards d'années-lumière de notre Terre. Concernant le trou noir, il se déplace vers les confins lointains de la galaxie avec une vitesse moyenne de 7,5 millions de kilomètres par heure et pourrait la quitter définitivement dans les 20 millions d'années-lumière à venir.
Les ondes gravitationnelles, rappelle le site Futura Sciences, sont des ondes se propageant dans le tissu élastique de l'espace-temps et dont les déformations et la courbure sont gouvernées par les équations de la relativité générale. Elles se propagent à la vitesse de la lumière en transportant de l'énergie. On peut les comparer à des déformations dans une sorte de gelée ou à la propagation des ondes à la surface de l'eau lorsqu'on y jette un caillou.
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