Bien qu'au cours de la première audience les responsables des renseignements américains n'aient fourni aucune preuve d'ingérence de Moscou dans le vote, les congressistes n'ont visiblement pas l'intention d'abandonner le thème de la "piste russe" dans la victoire de Donald Trump.
Les premières audiences se sont donc tenues deux mois après l'investiture de ce dernier à la Maison blanche, le 20 janvier dernier.
Le directeur du FBI a refusé d'entrer dans les détails mais de toute évidence il est question du prétendu piratage du courrier électronique de hauts représentants du parti démocrate par des hackers russes.
Les prochaines audiences sur le déroulement de l'enquête autour des membres de l'équipe de Donald Trump auront lieu le 28 mars, cette fois à huis clos — les directeurs anciens et en service feront une déposition sous serment. Deux jours plus tard, le 30 mars, la commission du renseignement du sénat a l'intention d'organiser ses propres audiences sur la « piste russe ».
La tactique des opposants de Trump consiste à faire pression sur le chef de l'État, le pousser à se défendre et limiter au maximum ses capacités pour remplir ses promesses de campagne.
Le début des audiences au congrès sur une éventuelle influence russe sur la présidentielle a coïncidé avec l'annonce de la première visite du nouveau secrétaire d'État américain Rex Tillerson à Moscou. Comme l'a annoncé mardi l'agence de presse Reuters se référant à ses sources au département d'État, le successeur de John Kerry serait attendu à Moscou le 12 avril, après la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie prévue début avril.
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