Pour les organisateurs de ce déplacement, il s'agit de leur montrer la situation réelle dans la péninsule. Le représentant permanent de la République de Crimée auprès du président russe, Gueorgui Mouradov, est certain que grâce à de tels voyages la position de l'Occident vis-à-vis de la Crimée pourrait changer « d'ici 2 à 3 ans ».
Des politiciens et des militants britanniques, tchèques, serbes, kirghizes, monténégrins et brésiliens ont fait le voyage. Les organisateurs ont l'intention de montrer comment la situation évolue dans la région et ce qui a changé depuis sa réunification avec la Russie.
Après la réunification de la Crimée avec la Russie, les politiciens et les journalistes occidentaux ont lancé une campagne médiatique dont l'idée principale était que le référendum organisé à ce sujet en 2014 s'était déroulé « sous les canons des fusils ». Trois ans après le référendum, certains en Occident continuent de parler d' « occupation » et d' « atteinte aux droits » des minorités ethniques en Crimée.
La position envers le statut de la Crimée commence à évoluer progressivement. De plus en plus de politiciens européens souhaitent venir dans la péninsule voir de leurs propres yeux que la Crimée n'est pas « occupée », qu'elle prospère et que les droits des citoyens sont respectés. La visite actuelle ne sera certainement pas la dernière. Les habitants d'autres pays commenceront donc à recevoir des informations objectives sur la situation dans la république.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.