Cap sur le Brexit: Theresa May dévoile la date

Londres commence le compte à rebours. Ce lundi, le représentant permanent du Royaume-Uni à Bruxelles a informé l'Union européenne que Londres activerait le fameux article 50 le 29 mars, soit dans moins de dix jours.

« Nous voulons que les négociations commencent rapidement », a-t-il ajouté.

Neuf mois de débats virulents au sein du parlement, le départ de David Cameron, des pétitions pour annuler le résultat du vote… Le chemin vers cette date a été long et plein d'obstacles. D'autant plus que tout récemment, la première ministre britannique a été confrontée au risque de devoir organiser un nouveau référendum d'indépendance en Écosse, faisant planer le risque d'un éclatement du Royaume-Uni.

Or, tous les éléments étant réunis — le « oui » des Britanniques au référendum, le feu vert du parlement obtenu il y une semaine et l'assentiment royal — le Brexit est désormais imminent.

Qu'est-ce qui attend Londres après le 29 mars? Le déclenchement de la procédure ouvre la période de négociations de sortie de l'UE qui doit durer deux ans maximum mais aussi pousse Londres à chercher un terrain d'entente avec l'Écosse. La première ministre de la région, Nicola Sturgeon, s'oppose clairement au Brexit, rétorquant que les Écossais souhaitent rester dans le marché unique européen.

Alors que Mme May souhaite un Brexit net impliquant la sortie du marché unique afin de pouvoir reprendre le contrôle de l'immigration, ces différends donnent un motif à Mme Sturgeon pour demander au parlement régional l'autorisation d'organiser une nouvelle consultation.

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