« Chaque jour, nous enregistrons des cyberattaques contre les réseaux gouvernementaux. D'autres institutions politiques sont également prises pour cibles », a souligné le président de l'office fédéral de la sécurité des technologies de l'information (BSI), Arne Schönbohm.
Compte tenu de l'ampleur des attaques lors des élections présidentielles aux États-Unis en automne dernier, le BSI s'apprête à réagir à tout genre de menaces, a ajouté le président. Le Centre de sécurité conjointe de la cyberdéfense se trouve actuellement « en état d'alerte » afin de réagir promptement en cas de nouvelles cyberattaques de grande envergure. En outre, les conseillers du BSI organisent régulièrement des séances d'information pour les commissions électorales, les Länder fédéraux et les partis concernés.
Rappelons que le 1er décembre le site WikiLeaks a publié 2 500 documents confidentiels du Bundestag, plus particulièrement des documents relatifs à la coopération entre le renseignement allemand et l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA).
Les cyberattaques contre le Bundestag ont commencé en mai 2015 et les médias allemands ont aussitôt trouvé une « piste russe ». Cependant, leur version n'a pas été confirmée. Plus encore, la justice allemande est convaincue que les documents ont été transmis à WikiLeaks par un fonctionnaire du Bundestag, voire par un des élus du peuple.
Les journalistes du Spiegel ont réalisé un calcul arithmétique élémentaire: le site de Julian Assange a rendu publics 90 gigabytes de données provenant du parlement allemand, tandis que des hackers inconnus avaient piraté 16 gigabytes seulement.
Les documents publiés par WikiLeaks concernent les tentatives des parlementaires allemands pour trouver les preuves d'une coopération entre le renseignement allemand et la NSA dans la surveillance des citoyens du pays.
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