« Ce refus (d'autoriser le gouvernement turc à faire campagne dans le pays, ndlr) a provoqué de vives réactions de la part du président Erdogan, mais également ici. Beaucoup, ou du moins un certain nombre de citoyens d'origine turque ont brandi des drapeaux turcs, criant leur soutien au président Erdogan et leur haine envers le gouvernement néerlandais. »
M. Boomsma a expliqué que les Pays-Bas n'allaient pas autoriser la Turquie à faire campagne sur le territoire néerlandais puisque cela provoquerait des troubles à l'ordre public :
« Maintenant, il est important de maintenir cette position et de dire : "ne nous trompez pas, ce sont les Pays-Bas et nous décidons ce qui se passe ici". »
« Mais ils sont citoyens néerlandais. C'est très étrange. Je ne pense pas qu'on devrait autoriser cela. Maintenant, si vous êtes recruté pour le service militaire en Turquie parce que vous avez des parents turcs, vous pouvez l'acheter, vous pouvez payer 8 000 EUR et vous n'aurez pas à y aller », a-t-il fait savoir.
D'après l'expert, même si aujourd'hui les Pays-Bas comptent beaucoup de citoyens qui sont très bien intégrés à la société néerlandaise, il existe pourtant un groupe de gens qui, pour différentes raisons et en partie du fait de l'influence de la Turquie, essayent de plus s'identifier avec la Turquie qu'avec le pays où ils sont nés et dans lequel ils résident. « Pourquoi votent-ils pour les élections turques s'ils sont nés ici ? » s'interroge-t-il.
Et de conclure : « le modèle d'intégration turque a échoué pour un certain groupe de gens, pas pour tout le monde, mais certainement pour une partie des gens d'origine turque ».
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