Rappelons qu'en 2014, un tribunal de première instance avait rejeté la requête de l'association de défense des animaux « Non Human Rights Project », qui affirmait que les chimpanzés ont les mêmes caractéristiques que les humains et qu'ils doivent, de ce fait, être reconnus comme des « personnes légales » et bénéficier des mêmes droits fondamentaux.
Au demeurant, l'ONG persiste à affirmer que la science, le droit et l'histoire ont prouvé que les chimpanzés sont autonomes, ont une conscience d'eux-mêmes et ressentent de l'empathie, autant de caractéristiques qui « établissent l'état de personne », avec le droit fondamental qui y est associé, celui de vivre en liberté.
« Il est important de noter que nous n'essayons pas de donner des droits humains aux chimpanzés », a souligné l'association. « Nous plaidons pour que les chimpanzés aient des droits de chimpanzés, à commencer par leur liberté de mouvement ».
La « Non Human Rights Project » se bat en l'occurrence pour deux chimpanzés répondant aux prénoms de Kiko et Tommy.
« Il est incapable de faire des choses qui sont naturelles pour un chimpanzé. Il ne peut pas construire un nid, socialiser avec d'autres de son espèce, ou rechercher de la nourriture », a indiqué l'association sur son site Internet.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »