Si l'initiative proposée est approuvée, les commandants du Pentagone auront les mêmes pouvoirs qu'en Irak, en Afghanistan et en Syrie. Autrement dit, ils pourront donner leur feu vert à des frappes aériennes, des raids et des campagnes militaires contre des ennemies pour une période maximale de six mois.
D'après le journal, on ne sait pas comment cette initiative se conformera à la Loi sur les pouvoirs de guerre (WPR), une loi de 1973 qui dispose que le président américain doit recevoir l'approbation du Congrès pour engager des hostilités pendant plus de 60 jours.
« Elle [la mesure proposée, ndlr] ignore complètement la Loi sur les pouvoirs de guerre. Cela exclut la participation de Trump dans l'approbation des [opérations, ndlr] mission par mission », a déclaré Mary Ellen O'Connell, professeur de droit international de l'Université Notre-Dame-du-Lac.
Le Pentagone, à son tour, justifie sa proposition par le besoin d'une plus grande flexibilité pour ses opérations.
Ainsi, le 9 mars, des médias américains ont annoncé que pour appuyer la prochaine offensive pour libérer la ville syrienne de Raqqa, Washington a envoyé un groupe de 400 Marines accompagné d'une batterie de canons d'artillerie lourde.
En Irak, où les forces conjointes assiègent le fief de l'organisation terroriste Daech, la ville de Mossoul, les gouvernements américain et irakien ont « exprimé un intérêt » à une présence permanente des troupes américaines en Irak, selon le général américain Stephen Townsend.
Et au Yémen, où les raids meurtriers ont déjà coûté la vie à un militaire américain et plusieurs femmes et enfants, l'administration de M. Trump intensifie fortement les bombardements par drones.
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