Comme d'autres ministres de son gouvernement, M. Cavusoglu est en campagne auprès de la diaspora turque en Europe en vue du référendum constitutionnel du 16 avril prochain.
Il doit participer dimanche à un rassemblement prévu à 13h00 (12h00 GMT) au centre des congrès de Metz Métropole dans le cadre de la campagne menée par Ankara pour convaincre les Turcs de l'étranger de voter en faveur de la réforme constitutionnelle qui prévoit de renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.
Alors que plusieurs pays européens ont interdit des meetings comparables, suscitant de très vives tensions diplomatiques avec Ankara, la préfecture de Moselle a estimé que cette réunion ne présentait pas de risque de trouble à l'ordre public.
« Nous avons pour mission de nous assurer qu'il n'y a pas de menaces à l'ordre public. Il n'y en a pas », a déclaré à Reuters le secrétaire général de la préfecture de Moselle, Alain Carton. Une source policière a précisé que des effectifs policiers et deux escadrons de gendarmerie seraient mobilisés dimanche pour assurer la sécurité aux abords du site.
M. Cavusoglu, qui comptait se rendre à Rotterdam malgré la décision des autorités néerlandaises de ne pas l'autoriser à y faire campagne, s'était vu refuser dans la matinée l'autorisation d'atterrir.
Le président turc a réagi en traitant les Pays-Bas de « vestiges nazis » et de « fascistes », reprenant les références à la période nazie auquel il a déjà eu recours le week-end dernier après des annulations de meetings en Allemagne. Quatre rassemblements comparables ont également été interdits samedi en Autriche et un autre en Suisse.
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