À l'occasion de l'Oscar du meilleur court-métrage documentaire décerné au film Les Casques blancs, d'Orlando von Einsiedel, retour sur cette organisation humanitaire controversée. Rendus célèbres par des vidéos sur les réseaux sociaux et acclamés par la presse mainstream, les Casques blancs sont connus pour leurs interventions de sauvetage de survivants de bombardements. Mais bien qu'elle se revendique comme neutre, ses financements occidentaux et ses liens potentiels avec certains groupes djihadistes font débat. Rachel Marsden reçoit Nicolas Dhuicq, député Les Républicains, qui s'est rendu plusieurs fois en Syrie depuis le début du conflit, et Richard Labévière, journaliste et écrivain, spécialiste du Moyen-Orient et ancien rédacteur en chef à la Télévision suisse romande (TSR) et à RFI.
Selon Richard Labévière, « Il est certain que sur le plan de la communication, on joue avec les casques de couleur, casques blancs, Casques bleus, pour faire apparaître une force d'interposition qui serait indépendante et libre, intervenant au-delà de toute instrumentalisation politique. On sait que cette fiction de Casques blancs impartiaux est une fiction. […] On a la même ambivalence qu'avec l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé notamment à Londres, dont les sources proviennent essentiellement des factions salafo-djihadistes engagées en Syrie. »
Nicolas Dhuicq constate que « Lors de notre arrivée à Alep libérée, les Casques blancs se sont évaporés, ils ont disparu dans la nature. Si ces gens étaient comme le Croissant rouge, ils auraient continué leur travail. Je ne comprends pas comment une soi-disant organisation humanitaire telle que celle-ci, au moment où Alep est libérée, abandonne à ce point les populations. Je suis persuadé que nous sommes effectivement face à un montage médiatique. »
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