« Ce système marchait bien parce que la population des Français de l'étranger est une population souvent jeune qui est très adaptive aux nouvelles technologies (…). Le raisonnement est assez paradoxal parce que le gouvernement actuel et sa majorité voulaient faire passer dans la loi l'envoi des documents de propagande, c'est-à-dire tout ce que les candidats en élection envoient aux électeurs lors d'une élection uniquement par voie électronique, en interdisant le papier », a déclaré M. Dhuicq dans un entretien accordé à Sputnik.
Pour sa part, Damien Bancal, spécialiste des questions liées au cybercrime et à la sécurité informatique, estime que l'annulation du vote électronique pourrait s'expliquer par des raisons techniques.
« Selon moi, les matériels informatiques qui assurent le vote électronique français sont utilisés depuis bien plus longtemps que 2012 », et on peut donc présumer qu'ils sont aujourd'hui obsolètes.
« Rien n'empêche à penser que les "érodés", ces fameuses failles informatiques, utilisées par les pirates initiés, existent. Ils sont peut-être entre les mains de deux, trois personnes, mais c'est largement suffisant pour perturber une entreprise ou un vote. Allez, il vaut mieux ne pas l'utiliser que de se retrouver avec soit des votes totalement tronqués, soit avec l'impossibilité de voter », conclut l'interlocuteur de l'agence.
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