Le « Guide du pessimiste pour 2017 » édité par l'agence Bloomberg prédit que c'est aux Pays-Bas que commencera la vague de victoires des populistes européens qui prônent le renforcement des frontières, l'abandon de l'euro et même de l'Union européenne. Le programme du Parti pour la liberté ( PVV ) fondé par Geert Wilders en 2006 inclut même des plans encore plus radicaux tels que la fermeture des écoles islamiques ou encore la déportation des citoyens à double nationalité avec un casier judiciaire. Si le PVV est bien parti pour occuper de nombreux sièges au parlement, le succès du parti de Wilders, même le plus fantastique, conduirait-il réellement à des réformes radicales ? Probablement pas, et voici pourquoi.
Le parti PVV pourrait connaître le même sort cette fois. Certes, d'après les sondages, le PVV pourrait s'emparer de nombreux sièges aux législatives du 15 mars. Quoi qu'il en soit, le plus intéressant commencera après les élections: ce ne sont pas les programmes de campagne mais l'accord de coalition qui change la vie de la population aux Pays-Bas. Les experts supposent que le nouveau cabinet se composera de 4 ou 5 partis, ce qui compliquera la prise de décisions, alors que les partisans de Wilders, faute d'alliés dans le nouveau parlement, resteront très probablement dans l'opposition.
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