La cote de popularité de la candidate du Front national Marine Le Pen a reculé de 27,5 % à 26 % suite à sa proposition de punir les fonctionnaires qui jugent possible d'utiliser des pouvoirs d'État pour organiser des persécutions à l'encontre de leurs opposants politiques, selon un sondage réalisé par la société d'étude et de conseil BVA et la société Salesforce.
Lors du sondage précédent, 26 % des électeurs se sont dit prêts à voter pour Marine Le Pen à la présidentielle.
Selon le sondage réalisé du 28 février au 2 mars, Emmanuel Macron, dirigeant du mouvement En marche !, a recueilli 24 % des intentions de vote contre 21 % lors du sondage précédent.
François Fillon, ex-premier ministre et candidat de la droite et du centre compte toujours 19 % des voix. Il résiste ainsi au scandale malgré l'annonce de sa possible mise en examen dans le cadre de l'affaire PenelopeGate qui a perturbé sa campagne électorale.
Marine Le Pen reste donc toujours favorite du premier tour de l'élection programmé pour le 23 avril, mais devrait perdre au second tour du 7 mai face à Macron (61 % contre 39 %) ou à Fillon (55 % contre 45 %).
Lors d'un meeting à Nantes la semaine dernière, Marine Le Pen a appelé les fonctionnaires à se garder d'utiliser des méthodes illégales à des fins politiques.
« Je veux dire publiquement, ici, aux fonctionnaires à qui un personnel politique aux abois demande d'utiliser les pouvoirs d'État pour surveiller les opposants ou organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus ou des cabales d'État, de se garder de participer à de telles dérives », a indiqué la candidate du Front national.
À gauche, l'écart entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon s'est réduit. Le socialiste Hamon est crédité de 15,5 % des intentions de vote contre 17 % lors du sondage précédent, alors que le candidat de La France insoumise a recueilli 11,5 % contre 10,5% auparavant.
La France est engagée dans une longue période électorale. L'élection présidentielle française de 2017 aura lieu les 23 avril et 7 mai. Les Français se rendront aux urnes pour élire le président du pays pour un mandat de cinq ans.