Le 18 janvier 2017, le premier train de fret en provenance de Chine arrivait à Londres, en ayant parcouru neuf pays et 12 000 kilomètres. Ces nouvelles routes de la soie impulsées par le pouvoir chinois peuvent-elle accélérer le développement économique des pays qu'elles traversent?
Pierre Picquart explique que « ce projet a été initié par le président chinois, Xi Jinping. C'est un projet considérable qui vise bien évidemment d'une part à développer l'économie chinoise, développer les transports vers l'Europe et même au-delà en passant par l'Afrique et éventuellement par le Pôle Nord mais aussi protéger les moyens de transport. C'est un projet pharaonique qui va engager des moyens considérables et qui va concerner aussi bien le réseau routier, les ports, les services ferroviaires avec des financements qui se montent à plusieurs milliards de dollars. »
Mais qu'en est-il pour la partie russe de la route de la soie? Renaud Bouchard estime lui, que la Russie « va adopter une position très simple dans le prolongement de la stratégie qui a été développée par Vladimir Poutine de faire de la Russie le point d'équilibre de l'Eurasie, notamment […] en travaillant à la création d'une Union Eurasiatique qui regroupe autour d'eux toutes les régions ayant appartenu à l'ex-URSS, la Transcaucasie et l'Asie Centrale. »
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