Cette réaction constitue en réalité un bon exemple d'interprétation partisane des actions de la Maison blanche. On se rappelle notamment que le New York Times expliquait en détail, dans un article du 3 janvier 2016, que le président Barack Obama invitait lui aussi des journalistes choisis à des rencontres secrètes loin des caméras. Cet accès exclusif offert à la presse loyale n'a donc pas été inventé par Donald Trump, mais est une méthode utilisée par tous ses prédécesseurs.
Les résultats de la présidentielle ont effectivement été un camouflet retentissant pour la plupart des médias qui avaient officiellement soutenu Hillary Clinton lors de la campagne. Même si le mandat de Donald Trump ne prévoit pas une destruction totale du système existant, il envisage tout de même de le remodeler en profondeur. Le système, lui, est visiblement contre ce projet, y résiste activement et tente de discréditer et de rejeter le nouveau président, notamment à l'aide de la presse.
Sera-t-il en mesure de vaincre ses adversaires contre toute attente? La question reste pour le moment ouverte. Comme nous l'a montré son premier mois de présidence, une guerre plein format contre la presse n'est pas exempte de dangers.
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