Les ministres boliviens des Affaires étrangères et de l'Intérieur, Fernando Huanacuni et Carlos Romero, ont convoqué mercredi l'ambassadeur de France Denys Wibaux pour exprimer leur mécontentement à propos du jeu vidéo « Ghost Recon Wildlands » de la société française Ubisoft, qui doit sortir le 7 mars prochain.
« Nous avons remis une lettre à l'ambassadeur de France, adressée à cette entreprise privée, pour que (les autorités françaises) puissent intervenir », a déclaré le ministre de l'Intérieur, cité par l'AFP, à l'issue de cet entretien.
Le ministère des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué que le jeu présentait la Bolivie « comme un pays de narcos ».
« La Bolivie représentée dans "Ghost Recon Wildlands" est sous la férule d'un gouvernement corrompu », explique Ubisoft sur le site internet consacré à son nouveau jeu.
"UN THUG EN BOLIVIE! — Ghost Recon Wildlands (Funny montage)": https://t.co/ccSF5OTCji via @YouTube
— theo karbo (@KarboTheo) 2 марта 2017 г.
Selon des sources ouvertes, Ghost Recon Wildlands embarque le joueur quelques années dans le futur, en Bolivie. Seul ou à la tête d'une équipe de soldats, le joueur devra exécuter plusieurs missions liées au trafic de drogue et au cartel Santa Blanca.
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