Suite à une audition au Congrès américain sur le futur de la lutte internationale contre le dopage, le CIO a publié sur son site une déclaration officielle qui appelle à rendre le système du contrôle antidopage plus indépendant et plus transparent.
« Nous avions déjà proposé d'élire un président indépendant de l'Agence mondiale antidopage, mais cette proposition n'a pas été encore acceptée par nos partenaires de l'AMA. Nous sommes prêts à en discuter encore une fois et nous avons nommé des experts indépendants pour un groupe de travail sur la gouvernance de l'AMA afin de donner un conseil indépendant sur la meilleure façon de réformer la gouvernance de l'AMA », stipule le document.
Le CIO indique aussi que c'est le Tribunal arbitral du sport (TAS), indépendant de lui, qui sera responsable des contrôles antidopage et des sanctions lors des Jeux olympiques d'hiver 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud, comme c'était le cas aux JO de Rio de Janeiro.
En août 2016, un rapport commandé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) a accusé la Russie d'avoir mis en place un « système de dopage d'État avec l'aide active des services secrets ». Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO), a alors dénoncé « une atteinte choquante et sans précédent à l'intégrité des sports et des JO ».
Le document a déclenché un scandale autour de l'équipe olympique russe et a remis en cause sa participation aux JO de Rio. Pour sa part, l'équipe paralympique de la Fédération de Russie s'est vue refuser la participation aux Jeux paralympiques. Moscou a fermement démenti toutes les accusations de l'AMA.
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