La république autoproclamée du Kosovo avait déjà essayé d'adhérer à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la société et la culture (Unesco) en 2015. Actuellement, dans de nouvelles circonstances internationales, les alliés occidentaux de Pristina ne sont pas favorables à une nouvelle demande.
« Après que cette information a paru, les articles de ceux qui sont au courant de la procédure de remise d'une demande à l'Unesco ont également vu le jour. Ces articles signalent que Pristina devrait encore remplir certaines conditions, par exemple, régler la question de la protection du patrimoine culturel avec les normes juridiques, et que le Kosovo, en coordination avec ses alliés, devrait prêter plus d'attention à la préparation du dossier pour déposer une demande », indique l'ambassadeur serbe à l'Unesco.
Par ailleurs, il semble que les intentions du Kosovo aillent plus loin : la question de savoir si l'accès à l'Unesco lui ouvrira les portes à l'Onu reste ouverte.
« Plusieurs pays sont d'abord devenus des membres de l'Unesco et ensuite ont accédé à l'Onu. Le statut de l'Unesco admet la présence des pays qui ne font pas partie de l'Onu, bien que ce soit un cas assez rare », déclare l'ambassadeur.
Selon le diplomate, si le Kosovo adhérait à l'Unesco, alors sa souveraineté serait en quelque sorte approuvée au niveau de cette organisation : il ne s'agirait pas de la position officielle de l'Onu à l'égard de Pristina, mais cela représenterait un signal qui ne correspondrait en aucune façon aux intérêts de Belgrade.
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